Beaucoup de chauffeurs de taxi décident de devenir taxis conventionnés. Qu’est-ce que cela signifie, comment faire et surtout pourquoi un tel engouement pour cette diversification d’activité ?
Taxi conventionné : quelle est la procédure pour se former ?
Avant de devenir taxi conventionné, il est en premier lieu nécessaire d’être taxi ; une activité réglementée à laquelle tout le monde ne peut pas prétendre. Il est indispensable, outre de posséder le permis B, de ne pas avoir fait l’objet de condamnations.
Afin de pouvoir aider les personnes qu’il transporte dans son véhicule ou celui de la société pour laquelle il travaille, le chauffeur de taxi est amené à suivre et obtenir le diplôme de premier secours (PSC1). Ce diplôme doit dater de moins de deux ans. Le futur professionnel est vu par un médecin agréé par la Préfecture, qui le jugera apte à exercer cette profession.
La formation de taxi et l’examen final donnent lieu à un certificat de capacité professionnelle. Ces épreuves peuvent être passées deux fois par an et de nombreux documents sont à fournir. Le chauffeur de taxi s’astreindra à suivre une formation continue qui est obligatoire.
Afin de diversifier son activité, aider son prochain et surtout augmenter son chiffre d’affaires, un chauffeur de taxi peut se rapprocher du service pro de la CPAM pour connaitre les démarches afin de devenir taxi conventionné. Il faut néanmoins avoir exercé pendant deux ans, avant de pouvoir prétendre à cette nouvelle fonction.
Tous les ans, il devra demander une attestation émanant de l’URSSAF disant qu’il est à jour de ses cotisations patronales et salariales et envoyer ce document à la CPAM pour renouveler la convention qu’ils auront préalablement signée, même si celle-ci est normalement valable 5 ans.
Comment gagner en efficacité quand on est taxi conventionné ?
Le taxi conventionné par la CPAM transporte des personnes malades ou ayant besoin de soins de leur domicile, le plus souvent, à un établissement de soins. Ce transport en taxi fait l’objet d’une prescription médicale spécifique.
Si la personne n’a pas la prescription médicale et sa carte vitale, elle devra avancer le montant de la course. Dans le cas contraire, la présentation de ces documents au chauffeur permet de bénéficier de la course, à titre gratuit, puisque c’est la CPAM qui la prend en charge.
Le chauffeur de taxi sera payé par la Sécurité Sociale. Un logiciel de télétransmission est alors rapidement à acheter pour faciliter les échanges avec la CPAM mais aussi les paiements. Le montant de ces derniers n’est pas fixe et est décidé au niveau de chaque département. Le professionnel doit s’y référer.
Le chauffeur de taxi n’est pas livré à lui-même avec ses questions et ses problèmes. Il bénéficie de l’aide d’un prestataire qui lui assure assistance, formation au besoin et les mises à jour pour toujours profiter pleinement de son logiciel.
Avec un tel outil, il peut élaborer une base clients à jour, avec leurs coordonnées et divers renseignements utiles pour leur prise en charge et l’échange humain. Celui-ci n’est pas à négliger, quand on prend à son bord des personnes inquiétées par leur état de santé.